Carnet de route
Pic Blanc du Galibier
Le 10/03/2025 par Jean-Benoît Blandin
"JiBé a souhaité nous voir jeudi 27 , au local du CAF, pour préparer la rando du 1er mars. C'est l'occasion de faire connaissance, et de préciser, pour chacun des présents, son passé récent en ski de rando et ses attentes vis à vis de cette sortie.
Samedi, à 7h30, Patrick et moi (Gérard) retrouvons JiBé et son superbe minibus aux couleurs du CAF de Briançon, à la grande boucle. Nous récupérons Marc au Monêtier, et arrivons vers 8 h au parking sous le col du Lautaret. Un soleil légèrement voilé nous y attend. Une fois équipés, les premiers pas dans une neige légèrement dure, mais pas béton, nous rassurent sur la suite de la rando : on peut espérer une neige légèrement fondue à la descente.
JiBé nous fait passer devant chacun notre tour, afin d'avoir le plaisir et l'expérience de faire la trace et de choisir son rythme. Au niveau où nous traversons la route du col du Galibier, une petite pause : les nuages sont sur le pic blanc, l'atmosphère devient moins sympathique, mais la visibilité reste suffisante pour continuer. Arrivés au col sous le pic blanc, il reste 100 m plus raides à monter. JiBé fait le point et nous sommes volontaires pour continuer. Après 2 ou 3 virages dans une pente plus soutenue, dans le vent frisquet, après quelques conversions laborieuses, Jibé propose de s'arrêter là et personne ne pousse pour continuer : le plaisir est devenu relatif et l'inconfort est certain. Après avoir dépeauté, les premiers virages. La neige n'est pas si mauvaise, une petite couche molle assez sympathique, parfois un petit secteur un peu dur. Nous descendons tranquillement. Nous voyons le train des skieurs qui montent, car le pic blanc est très couru, finalement, en partant assez tôt, nous avons évité de nous trouver dans la masse. Un peu au dessus de la route, nous avons le choix, revenir sur l'itinéraire de montée, ou allers voir dans ce vallon à l'allure sympathique, et c'est la deuxième option qui est privilégiée. Au bout de ce vallon, la pente s'accentue, l'herbe et les rochers apparaissent, et pour ne pas déchausser, il reste l'option de ce petit couloir en neige très dure. Nous expérimentons alors, en suivant l'exemple de JiBé, la technique du dérapage car l'inclinaison, la mauvaise qualité du manteau neigeux, et nos limites techniques ne nous permettent pas de tenter de virage. Après être descendu ainsi laborieusement mais surtout en toute sécurité, nous terminons tranquillement et arrivons au minibus.
La journée se termine de façon très sympathique par une «demi-heure» à rallonge chez Marc, pour se restaurer, et partager quelques considérations sur la musique et diverses choses....
Merci à JiBé pour cette journée et à tous les participants pour leur bonne humeur.
Gérard Gourlay"







